Présentation

Pourquoi la calligraphie japonaise vous est-elle proposée ?
D’après vous, que vous propose-t-on de découvrir à travers un atelier de calligraphie ?
On parle et on écrit fréquemment sur le « lâcher prise », sur la gestion du stress, la gestion des relations humaines, le développement personnel et sur différentes techniques susceptibles de nous apporter un mieux-être, pour nous-même comme avec nos collègues, nos proches, nos enfants… Néanmoins, ces informations sont essentiellement destinées à notre intellect : nous apprenons des savoirs en les lisant.
Certes, nous apprenons également des techniques pour, par exemple, lâcher prise. Mais qu’en est-il vraiment, quand nous sommes confrontés à un stress, à des soucis, par exemple, qui nous taraudent l’esprit ? « Il faut arrêter de penser », nous serine-t-on alors régulièrement. Oui, forcément, mais c’est plus facile à dire qu’à faire ; on fait comment, pour arrêter de penser ?
« Arrêter de penser », « lâcher prise », ce sont des dispositions intérieures habituellement associées au Zen, à la sérénité asiatique. Pour autant, « arrêter de penser », par exemple : penser, c’est dans notre constitution humaine et. « Arrêter de penser », ce serait comme nous amputer d’un bras, d’une jambe…
L’état de sérénité, de zen, plutôt qu’ « arrêter de penser », c’est « Les pensées, c’est comme les nuages : on ne peut pas les arrêter. Par contre, on peut ne pas s’y accrocher ».
Généralement, nous sommes toujours en train de penser, voire de ruminer, ce qui entraîne une tension dans notre corps, dont nous sommes plus ou moins conscients : nous sommes à l’instar de l’interrupteur électrique, toujours en position « on ». Et quand on est en position « on », on ne peut donc pas être en position « off », ce que j’appelle « la position de réception ».
La position « on », c’est la situation dans laquelle nous sommes quand nous avons un objectif, que l’on s’efforce à atteindre. C’est une position dans laquelle nous courrons toujours après quelque chose : la concrétisation d’un « désir » conscient, d’une idée…
La position « off », c’est quand nous sommes en position de réception, de ce qui nous vient à la fois de notre environnement tout autant que ce qui nous vient de nous-même. Les intuitions par exemple. L’esprit et le corps ainsi non tendus et polarisés par la recherche de l’atteinte d’un objectif ou la concrétisation d’un désir « mentalisé », nous sommes à même de recevoir de notre environnement et de percevoir par exemple toutes les opportunités qui s’offrent constamment à nous.
Par l’atelier de calligraphie et la pratique de la calligraphie au pinceau, le participant fera ainsi l’expérience, en pleine conscience qu’il n’y a pas que le mental seulement et la volonté et des objectifs que l’on se fixe, mais autre chose, qui nous guide et qui, ici « tient le pinceau ». Ici, ce n’est en effet pas la « tête qui tient le pinceau », mais le « pinceau qui parle » !
Pour qui ?
- Toutes personnes que l’on souhaite sensibiliser à la question de la nécessité de lâcher prise.
- Professionnels des métiers de contacts : managers, services ventes, relations partenaires.
- Professionnels des métiers de la créativité : communicants, équipes de créatifs.
- Formateurs, tuteurs et intervenants.
- Toutes autres personnes soumises au stress.
- Prérequis : il n’est pas nécessaire d’avoir au préalable de connaissances en japonais et/ou en arts graphiques ni en calligraphie.
平 Pour quoi ?
- Objectifs
- A travers la réalisation d’une calligraphie de son prénom, harmonieuse et équilibrée :
- Oser l’expérience du lâcher-prise.
- Laisser exprimer sa créativité.
- Maintenir à distance son mental, pour laisser son corps atteindre ses objectifs.
- Exprimer ses ressentis dans les différentes phases de l’expérience du lâcher prise et de la réalisation.
- Objectifs opérationnels
- Comprendre l’importance du non mental, dans son comportement, dans ses actions, dans la relation.
- Libérer / développer la créativité.
- Lâcher prise par rapport à ses objectifs initiaux, afin de glisser sur d’autres objectifs, plus en conformité avec la situation du moment, les besoins de son interlocuteur
- Percevoir avec plus d’acuité les signaux faibles et forts dans la relation (en ne restant pas polarisé sur un objectif notamment, nous gagnons en agilité pour percevoir d’autres signaux émis par notre interlocuteur)
- Aider à la prise de décision : en atteignant un état d’apaisement intérieur, les intuitions émergent.
Complément optionnel, selon la demande : « Conséquences d’une meilleure perception des signaux, avec le travail en équipe »
La calligraphie de son prénom en japonais (avec le syllabaire katakana) nécessite plusieurs katakana qu’il convient de placer, les uns par rapport aux autres, de façon adéquate pour obtenir une calligraphie équilibrée et harmonieuse.
A travers ses premiers exercices de calligraphie, le participant pourra ainsi prendre conscience, à travers les interventions de l’intervenant notamment, que le placement de ses katakana n’amènera pas à une calligraphie harmonieuse : soit parce que des katakana seront plus grands que d’autres, soit parce qu’ils seront en décalage les uns sous les autres, ou encore parce que les traits de ses katakana ne seront pas tous d’une même épaisseur ou que certains traits seront « trop rigides » par rapport à d’autres, plus souples notamment.
En portant ainsi plus d’attention qu’à l’ordinaire à ces « détails » concernant ses traits, le participant développera une acuité plus marquée quant à la perception de détails auxquels il n’aurait auparavant pas accordé d’importance.
Parallèle entre la calligraphie de son prénom et un groupe de collaborateurs, par exemple.
Une entité de travail peut être considérée comme une calligraphie, au sens où chacun de ses composants, à l’instar d’un katakana, contribue à la création d’un ensemble harmonieux et équilibré. Selon comment se positionnent les différents composants du groupe autant par rapport à eux-mêmes que vis-à-vis de leurs collègues, l’ensemble/ le groupe sera plus ou moins harmonieux.
A votre demande, l’intervenant pourra faire cette comparaison, verbalement, à ce moment de l’animation, après que les participants auront réalisé les premières versions de la calligraphie de leur prénom, pour que cette comparaison leur devienne parlante.
Pour amener quoi ?
• pour que les participants fassent également le lien entre les deux,
• pour qu’ensuite, ils puissent se demander si le groupe est harmonieux ou s’il pourrait gagner en équilibre et en harmonie,
• pour qu’une réflexion puis des échanges éventuels puissent s’amorcer pour savoir comment le groupe pourrait gagner en harmonie et comment chacun pourrait améliorer son positionnement pour y contribuer.
Comment ?
- Format, durée, lieu
- Formation de 3h maximum (minimum 1h30)
- Groupe de 15 participants maximum
- Dans votre lieu ou tout autre lieu suffisamment spacieux pour disposer d’une table 2 places par participant et mettant à disposition un tableau blanc ou un paper-board.
- Méthodes et supports
- Présentation Power Point du japonais et de ses systèmes d’écriture.
- Tableau du système d’écriture katakana, réservé aux mots et noms non japonais.
- Matériel de calligraphie japonaise fournis.
- Papier japonais pour calligraphie, pour la réalisation finale, fourni.
- Programme
- Présentation de la calligraphie japonaise et du japonais écrit
- Transcription de son prénom en japonais.
- Démonstrations de calligraphie par l’intervenant.
- Exercices de calligraphie de son prénom par les participants.
- Accompagnement et conseils personnalisés apportés par l’intervenant.
- Bilan de la formation.
Évaluation et suivi
- En fin de formation, une évaluation générale de la prestation sera proposée.
- Un accompagnement complémentaire pourra être proposé aux participants qui le souhaiteront, autour de la thématique « Après le lâcher prise » ?
- Stéphane Paumier sera votre interlocuteur tout au long de votre formation, à votre disposition pour répondre à toutes vos éventuelles questions.
Le formateur – intervenant

Stéphane Paumier
Stéphane Paumier est de formation initiale infirmier de secteur psychiatrique. Après avoir fait l’expérience d’un intense lâcher prise, à travers l’expérience d’un rebirth, Stéphane s’est attaché à découvrir cette face insoupçonnée de sa personnalité tout au long d’un travail sur lui-même, avec les outils de la psychanalyse puis de la Motrice Sensitive Therapy associée à la Pleine Conscience. Il utilise la culture japonaise comme porte d’entrée pour permettre à chacun l’accès à son potentiel.